Hmm. Comment dire. Il y a des gens qui sont payés très cher pour assurer la promotion de tout type d’œuvres. Ils gagnent souvent plus que les auteurs eux-mêmes. Je me dis qu’il y a sûrement une bonne raison à ça, et que si la compétence « faire la promo de » est mieux valorisée que celle de « écrire un bouquin de 300 pages », c’est parce qu’elle doit être plus rare, plus pointue, plus technique, qu’elle requiert davantage de connaissances, de savoir-faire… Je n’ai pas de connaissances ou de savoir-faire particulier dans ce domaine. J’apprends. Je poste sur des forums où je pense trouver un écho. Je demande à ceux-qui-ont-lu de me laisser un petit commentaire sur Lulu et d’en parler autour d’eux. Je suis ravie s’ils mettent un lien sur leur blog quand cela s’y prête. J’essaye d’intéresser une radio locale à mon histoire. Après, je pourrais aller faire les marchés avec des exemplaires de la Tentation sous le bras, me poster à la sortie des lycées, prendre le Président en otage (c’est une b.l.a.g.u.e., n’appelez pas la DST s’iou plaît…) En fait, l’auto-promo c’est beaucoup de bouteilles jetées à la mer. Qui attendent qu’un type les décapsule, les boive, et trouve ça bon. Alors oui, ça peut marcher. Faut juste aller chercher les types qui ont soif un par un.
L’auto-promotion, ça marche ?
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