Que s’est-il passé à Paris le dimanche 16 novembre 2025 ?

La capitale a accueilli ce jour-là la 6ème édition de la Paris Sausage Walk qui a vu déambuler une procession de plus de cinq cents teckels promenant leurs maîtres sur les quais de la Seine.

Mais, malgré une affection de longue date pour les saucisses sur pattes dont les origines sont à chercher au sein d’une histoire familiale compliquée, je n’y étais pas. Non, j’avais plutôt fait le choix d’aller trainer mes guêtres du côté du pas mal chic Hôtel de Massa dans le XIVème, qui recevait quant à lui des gens qui ont en commun avec les teckels une propension à la faire courte : des éditeurs et des auteurs de nouvelles.  

Mon objectif était de profiter de cette petite sauterie en quartier bourgeois pour croiser Paul&Mike qui avaient aussi fait le déplacement, histoire de tordre le cou aux suspicions de M. Ravera : « Mais tu es sûre qu’ils existent, ces gens qui ont dit qu’ils allaient te publier ? ». La mission fut un succès puisque je ramène pour preuve de leur existence une photographie de Fabien&Fabien que je dévoile ici – garantie sans IA, ni Photoshop ni même fond de teint.

Avec Fabien², nous parlâmes un peu processus éditorial, littérature, état du monde, qualité des chips et pénurie de chaises, et ce fut d’autant plus chouette qu’Anthia Arsac, autrice maison (cuvée 2025) du très recommandable Temple des nèfles, était également de la partie.

Il n’en aurait pas fallu davantage pour que la journée mérite le qualificatif de bonne, mais elle vira à l’excellent grâce à une autre rencontre fixée après des retrouvailles virtuelles que seule la mise à jour d’un profil Linkedin peut provoquer. Faisant d’un billet SNCF deux coups, j’avais ajouté à mon agenda parisien un déjeuner avec une copine perdue de vue depuis quinze ans. J’allais découvrir qu’elle allait me permettre de clore l’énigme à laquelle je faisais référence dans cet article de blog posté il y a presque dix ans : Est-ce qu'il t'est déjà arrivé quelque chose de vraiment creepy ?

Oui, mon amie historienne de l’antiquité comme du contemporain a su conserver dans ses archives avec plus de soin que moi mes écrits des années lycée.

Grâce à elle, ma très creepy Lady in red a été finalement extraite au complet du puits des poèmes oubliés.

Share
Ce contenu a été publié dans My life, avec comme mot(s)-clé(s) . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *