C’est effectivement une question que beaucoup de gens se posent, depuis 8 ans que j’effectue un pèlerinage quasi-annuel dans la Cité du Vice. Je lève donc le voile sur mes activités dans ce lieu controversé : je bois des mojitos glacés, je lézarde au bord d’une piscine multi-olympique, je crame mes droits d’auteur dans des machines à sous, je teste mes capacités de calcul mental sur des tables de blackjack, je sors dans des boîtes de nuit super chics vêtue d’une jupe super courte qui ne laisse rien ignorer du galbe de mon postérieur, je… Ok. En fait, je suis là pour bosser. (Et une seule des propositions précédentes est vraie). La ville-qui-sent-le-pop-corn accueille également une convention s’adressant aux professionnels de la vidéo. Une espèce de happening qui réunit plus de 70,000 techos dans une orgie de meetings commençant à 9h du matin et se terminant à 18h. La pause-déjeuner est optionnelle, voire mal vue. Avant ça, décalage horaire oblige (9h, quand même), on aura traité tous les mails de la journée française – le sommeil nous ayant fuit aux alentours de cinq heures du matin. Après, on s’assiéra autour d’un ordinateur pour faire le debrief de la journée américaine. Sur les coups des 20h, on ira faire du networking dans des soirées où l’on perdra la voix à force de crier dans l’oreille de son voisin. Minuit nous verra préparer les meetings du lendemain.
Vivent les journées qui durent dix-huit heures.
Au bout de 4 jours, on a juste envie de rentrer à la maison.