Est-ce qu'il t'est déjà arrivé quelque chose de vraiment creepy ?

Vous voulez dire, de plus creepy que de tomber complètement par hasard sur Neil Jomunsi dans le métro à Paris ?

Alors oui.

J’avais quinze ans, j’étais en classe de première, et c’était pendant les vacances de février. J’étais seule à la maison avec mon père – ma mère et ma sœur étaient parties rendre visite à de la famille – et j’avais une otite carabinée, avec sans doute un peu de fièvre.

En me réveillant le matin, j’ai découvert posée sur mon bureau une feuille de papier que je ne me souvenais pas y avoir vu la veille.  Elle contenait un texte : un poème en alexandrins dont le titre était indiqué en haut de la page – Lady in red.

Le poème était rédigé sur une feuille à grands carreaux, semblable à celles que j’utilisais pour prendre des notes en cours, il était écrit en bleu turquoise-mer-des-îles, ma couleur de prédilection du moment, ne comportait pas une rature et bien qu’il m’en coûte, je ne pouvais faire autrement que d’y reconnaître mon écriture.

Mon père, homme pragmatique s’il en est, aussi peu porté sur les farces élaborées que sur les convocations spirites, a accueilli la nouvelle de cette matérialisation avec un haussement d’épaules indifférent avant de s’en retourner vaquer à des occupations plus terre à terre – qui avaient beaucoup à voir avec la lecture en alternance de l’Expansion, de Newsweek et du Point.

Le lendemain matin, au saut du lit, j’ai trouvé sur mon bureau la suite du poème. Toujours le même papier, toujours la même encre, toujours la même écriture – la mienne, et l’absence de tout souvenir de m’être levée la nuit pour pondre des alexandrins.

Si cela m’arrivait aujourd’hui, j’irais peut-être consulter. À l’époque, je trouvais ça juste flippant, cool et pas mal chouette.

Aussi ai-je été extrêmement déçue en constatant, le troisième jour, que le rendez-vous n’avait pas été honoré. J’étais pourtant persuadée que le poème n’était pas achevé, qu’il manquait encore des pans au récit qu’il déroulait.

J’avais raison. Le fin mot de l’histoire, je suis tombée dessus une semaine plus tard, en allumant le Mac qui trônait dans ma chambre. L’encre turquoise avait été remplacée par des pixels sur un écran : j’avais devant moi, consignés dans un fichier, plus d’une centaine de vers de douze pieds que je me serais sentie incapable de commettre éveillée.

Autre information : Lady in red était signé par un certain R.V.D. si je devais en croire les initiales apposées à la fin du poème.

Nous étions en 1993, Google n’était même pas un fantasme de visionnaire illuminé, ma seule piste pour tâcher d’en savoir plus était d’interroger ma prof de français. À la rentrée, je lui ai fait lire le texte, en lui demandant ce qu’il lui évoquait. Elle a mené quelques recherches de son côté et n’a rien trouvé.

Et les choses en sont restées là, le poème sombrant petit  à petit dans les limbes de ma mémoire.

Jusqu’à il y a une semaine environ où j’ai repensé à lui en entendant ça.

Chris de Burgh (bon, plutôt sa chanson) m'a donné envie de le relire et je suis allée le chercher dans mes archives, mon puits personnel d’histoires pas tout à fait perdues. J’ai retrouvé l’intégralité de ma production brouillonne et bouillonnante, des nouvelles, des débuts de roman, des poèmes inachevés de l’époque de mes quatorze-quinze ans.

Mais pas Lady in red. Là où il aurait dû être, dans un classeur rempli de feuilles soigneusement rangées sous pochettes plastiques et classées dans l’ordre chronologique, il n’y avait qu’un emplacement vide.

J’ai sondé mon entourage susceptible d’avoir eu connaissance de ce poème, avec la désagréable impression d’être incapable de gérer le fait que tout ceci n’ait été qu’une hallucination. Mais il évoque « vaguement quelque chose » à suffisamment de personnes pour que je sois rassurée sur ce point. Ma mère (coucou maman) a même entrepris de remuer ciel, terre, et la poussière des archives encore stockées chez mes parents pour tâcher de remettre la main sur le poème fantôme – en vain.

Ce poème, arrivé bizarrement chez moi, semble bien s’être volatilisé de manière tout aussi bizarre.

Quoique, peut-être pas tout à fait.

Il me reste quelques pistes pour le retrouver.

- il est possible que j’en ai donné 2 ou 3 copies à des ami(e)s proches de l’époque. Si vous vous reconnaissez et que vous êtes du genre à entasser les souvenirs comme un écureuil les glands, peut-être la dernière Lady in red dort-elle quelque part dans un carton entreposé dans votre grenier…

- rallumer un Mac qui n’a pas été alimenté depuis 18 ans. Dans ses entrailles se trouve peut-être encore la bête qui n’a jamais eu l’occasion de s’égayer sur Internet. L’opération est planifiée sur le mois de novembre, quand je retournerai à Paris.

- faire appel à ma mémoire.

Pour le moment, cette dernière m’a permis de reconstituer environ un quart du poème.

Je sais qu’il n’a pas une grande valeur artistique, que sa thématique « façon Cyrano » a été abordée douze mille fois, qu’il est naïf et imparfait. Je sais aussi qu’il existe une explication tout à fait rationnelle pour que ce soit bien moi qui l’ai écrit (la fièvre, le somnambulisme, l’étude des poètes romantiques du XIXe en cours de français, Chris de Burgh…) sans faire appel à de quelconques pouvoirs médiumniques.

Mais j’aimerais bien donner une autre fin à ma petite histoire creepy, une fin où… j’en retrouverais la fin.

En voici déjà le début, pour commencer, extrait de ma mémoire.

  • Lady in red
  • Et lorsque je la vis, à moi apparaître,
  • Vêtue tout de rouge dans un habit sanglant,
  • Je n’osai dire un mot et passai pour traître
  • Auprès de celles qui me mendiaient un compliment.
  • Je n’eus d’yeux que pour elle durant toute la soirée
  • Et pour cette seule raison ne l’invitai danser.
  • Comment voulez-vous, avec meilleure volonté,
  • Admirer la beauté des yeux qui vous regardent ?
  • Quand caché dans la salle, mon cœur la cherchait
  • Et qu’enfin la trouvait aux bras d’un jeune lad,
  • Battait si sourdement que souvent je craignis
  • De ne pouvoir supporter plus lente agonie.
  • Aux tréfonds de mon âme, la vérité hurlait.
  • La vérité hurlait : pour mon malheur, j’aimais.
  • Pour un baiser volé, le voleur est puni
  • Mais avant d’être fardeau, son larcin est fruit
  • Qui vaut la peine qu’à jamais il endure
  • Les pires tourments, les plus grandes injures
  • Pour garder sur ses lèvres le goût d’un souvenir
  • Le charme d’un parfum, la douceur d’un sourire.
  • Aimer pour aimer est un rêve de philosophe
  • J’aime pour une femme, un peu plus à chaque strophe.
  • Elle l’ignore et m’a pris pour confident
  • Et de celui qu’elle aime me narre les talents
  • Sans même s’apercevoir qu’assis à côté d’elle
  • Je l’écoute en tremblant et souffre de mes conseils.
  • Serait-ce trahir un serment si par une nuit
  • Je l’embrassais plus tendrement que d’autres soirs
  • Me départissant de cet atroce rôle d’ami
  • Que jouer chaque jour abat mes espoirs ?
  • Si au lieu de ma joue je lui offrais mes lèvres
  • Et oubliais un instant d’être son frère
  • Me haïrait-elle parce que je l’aurais trompée
  • Pourrait-elle un jour à nouveau me pardonner
  • De ne pas avoir su réprimer mon désir
  • Et lui dissimuler l’amour qu’elle m’inspire ?
  • Sûrement, je serais auteur d’une trahison.
  • Envers elle, d’abord, et cela je ne veux pas.
  • Mais envers lui, aussi, car je dois reconnaître
  • Qu’il fut un ami avant d’être un rival.
  • Dites-moi maintenant à quoi me soumettre :
  • À un sentiment que je sais être coupable
  • Ou à un vent violent que je sens être bon ?
  • La question est difficile, la situation
  • Étrange. L’amour ne peut se mettre sur table.
  • Elle l’aime, me le dit mais n’ose le lui avouer.
  • Il l’aime, j’en suis sûr, mais n’en parle jamais.
  • Jamais leurs visages ne se sont rencontrés
  • Pour goûter la saveur d’un langoureux baiser.
  • Leurs regards sont francs. Seules leurs joues teintées de rose
  • Montrent qu’ils s’échangent un poème en prose
  • Avec chaque mot de tous les jours prononcé.
  • Ils sont seuls à savoir et seuls à ignorer.
  • Complexes sentiments d’une jeunesse de vingt ans
  • Qui pense au fond d’elle-même qu’elle a tout son temps.
  • Il n’y a que la mort qui saurait les presser
  • Et d’un seul coup de faux abréger mes tourments !
  • […]
  • Elle était là, allongée sur le sol même,
  • Une couverture négligemment posée sur elle.
  • Je ne pouvais me dire, en la voyant dormir
  • « Elle est tout à moi et pour toujours m’appartient. »
  • Car ce que je vis écrit sur son visage
  • Retint ma main comme l’aurait fait un sage.
  • J’y lus ma souffrance scellée dans un secret :
  • Sur ce front blanc, le nom d’un autre était gravé.
  • Il est mort, mon ami, mon bourreau, mon rival.
  • Mort pour son pays et pour le trône royal.
  • Ma peine est grande et ma tristesse sincère
  • Car celui que je perds était pour moi un frère.
  • Je le pleure, soit, mais alors mon Dieu pourquoi
  • Un horrible sentiment s’empare-t-il de moi ?

La suite... peut-être au prochain épisode !

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Comment ça s'est passé, cette séance de dédicaces ?

Houlà. C’était il y a longtemps. Le 25 juin au Cultura de la Défense, si vous vous souvenez bien, en compagnie d’Otto Rivers et d’Alice Adenot-Meyer et sous le haut patronage de Stéphanie G. J’avais promis un compte-rendu dans la foulée, histoire de capter la fraîcheur du moment. Et puis il y a eu l’été, les vacances, la rentrée, le tout saupoudré d’une bonne dose de procrastination. Donc on est un peu moins dans la fraîcheur du moment mais je vais quand même essayer de mobiliser ma mémoire de poisson rouge pour raconter comment ça s’est passé.

Les préparatifs

Le point de départ a été l’accord du Cultura de la Défense de nous recevoir, sur la base d’un petit dossier présentant nos œuvres remis par Stéphanie.
Nous avons également préparé quelques « outils de com’ » avec un double objectif : en amont, informer de notre présence pour faire venir des lecteurs, et une fois sur place, faire s’arrêter des clients de Cultura.

Pour la première phase, tout s’est passé sur le web :
- création d’un évènement sur Facebook
- invitation de nos contacts – pas de « mise en avant » payante même si on en a discuté (et on a bien fait de garder nos sous, avec du recul, ça n’aurait servi à rien)
- tweets programmés sur un mois
- un site web dédié mis en place par Stéphanie
- un relai sur plusieurs sites évènementiels
- des posts sur nos blogs, pour Alice et moi
- une invitation en bonne et due forme sur le forum Jeunes Ecrivains
- quelques mails ciblés à des potes (« hé, dis, tu viens, hein ? tu viens ? »)

Pour la phase alpagage sur place, nous avions misé sur un petit jeu : trois quizz sur les thématiques de nos livres (cinéma, musique et énigmes logico-mathématiques) avec, comme lot à la clé… des clés USB contenant des extraits de nos livres et nos book-trailers.
Comme quoi, on n’a pas vraiment fait les choses à moitié :)

les livres

Sur place

Déjà, nous nous sommes rencontrés IRL pour la première fois - on ne s’était jamais vus pour de vrai avant.
Nous avons ensuite pu disposer nos livres sur une gondole et sur trois petites tables derrière lesquelles nous nous sommes installés. Des panneaux présentaient nos œuvres (et nous des sourires pas du tout crispés).
Nous sommes restés sur place de 14h à 19h. Il y avait du jus d’orange et des petits gâteaux pour nous soutenir nutritivement.

les 3 auteurs

(De bas en haut) Alice Adenot-Meyer ..... Kylie Ravera ..... Otto Rivers

Le bilan

On a passé une très chouette après-midi… entre potes :)
Quelques lecteurs parisiens (4 ou 5) sont venus nous serrer la pince - et nous ont acheté quelques exemplaires gribouillés pour leur collec ou leurs potes à eux. On en a nous aussi profité pour faire le plein de notre côté pour notre conso personnelle.
En ce qui concerne la « vente à un parfait inconnu » il y en a eu… trois. Un livre pour chacun d’entre nous, achetés par la même dame venue là avec son fils ado.
On a aussi eu deux jeunes lycéennes qui ont dû répondre à toutes les questions du quizz et qui se sont fait une belle collection de clés USBs 😉

Comment ça s’explique ?

Je vais avancer plusieurs hypothèses pour tenter d’analyser ce phénomène (aka « faire kipouic »).

- la date de l’évènement : le samedi 25 juin, c’était le premier jour des soldes. Les magasins de vêtements et de chaussures du centre commercial étaient bondés, alors que le Cultura était très… calme.
- le type de magasin qu’est Cultura : ils ont bien sûr un « côté librairie » mais c’est un magasin plus généraliste, et même s’ils acceptent facilement des animations dédicaces, ce n’est pas un enjeu primordial pour eux
- notre situation dans le magasin : nous n’étions pas au milieu des livres mais un peu plus loin, à la limite de la zone « loisirs récréatifs », donc pas des plus visibles pour ceux qui venaient justement chercher de quoi bouquiner.
- et puis surtout : on n’avait pas invité Guillaume Musso ni Marc Levy. Et non.

Finalement, c’est dans la « rencontre IRL » entre auteurs et lecteurs que nous avons pris le plus de plaisir, et c’est bien ce qui a fait la valeur de cette journée.
Comme je l’ai évoqué sur le forum JE (et même si ça pouvait passer pour une boutade ^^), je pense qu’on pourrait avoir un certain succès en organisant un salon où on serait là en tant qu’auteurs / lecteurs. Ce salon serait bien sûr un point de rendez-vous ouvert à tous, l’occasion pour des lecteurs qui ne nous connaissent que via le web de nous rencontrer… et de rencontrer d’autres auteurs dont la production pourrait leur plaire. Il y a de plus en plus de lieux privatisables qui permettraient d’accueillir ce genre de manifestation pour un coût per capita modique.
Bon, quand est-ce que le forum JE organise son salon d’auteurs maison ?

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[Ray's Day] La parole à l'artiste

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A l'occasion de cette 3ème édition du Ray's Day, j'ai voulu donner la parole à Sam "Drakulls" Colasse, l'artiste derrière les couvertures de la Tentation.

Nous nous sommes rencontrés il y a 7 ans de ça sur le forum Geekzone et on s'est dit oui très vite :) On a fait un petit bout de chemin ensemble depuis... et ce n'est pas fini !

* * * * *

[KR] Te sens-tu plutôt « illustrateur », dans le sens où tu préfères "illustrer quelque chose", une idée, un concept, ou bien « dessinateur », l'idée venant une fois que tu as le crayon en main ?

[SC] Carrément plus illustrateur… « Dessinateur » donne une notion plus "commerciale" du truc. En fait, je suis incapable de réaliser quelque chose que je sens pas !

[KR] Quelles sont tes techniques de prédilection ?

[SC] Le crayon, l'encre de chine et la retouche sur Photoshop. J'adore plus que tout la peinture à l'huile aussi (mais je n'ai plus la place pour laisser traîner un chevalet dans la maison ^^).

[KR] Quel est ton parcours d'illustrateur ? As-tu suivi des cours ? Ou bien es-tu plutôt autodidacte ?

[SC] J'ai fait des études d'art déco en Belgique mais il y a aussi une grosse part d'autoformation dans mon apprentissage… Quand on avance en âge, il y a peu de moyens d’ « apprendre l’art ».

[KR] Quel est ton rapport avec le métier d'illustrateur, en tant que job?

[SC] Je suis aigri et j'aimerais avant tout que mes enfants fassent un vrai métier plutôt que celui-ci ^^. Pour être honnête, je n'arrive pas à dissocier la création d'une certaine souffrance. C'est bien simple, j'ai même du mal à concevoir le fait de gagner de l'argent avec un état d'âme…

[KR] As-tu besoin de conditions particulières pour travailler ? Le calme, le silence, ou de la musique, de la pression...

[SC] De la pression. Si tu me donnes 3 mois pour faire un truc, je ne commencerai jamais qu'une semaine avant le délai final. Je déteste avoir le temps. Mais c'est plus complexe que ça. En fait, je vais laisser passer des semaines sans rien faire et juste cogiter sur un projet. Quand, sous le coup du timing, je dois commencer à y bosser, j'aurai déjà dans ma tête l'exacte représentation du boulot final. Je mets peu de temps à le réaliser techniquement, mais je ne commence que quand je sais ce que je veux faire…
Quand je décide enfin de m'y mettre, je mets la musique qui correspond le plus à ce que je veux représenter. Je la passe en boucle, je me sers une bière et je fonce !

[KR] Est-ce qu'il y a des illustrateurs ou des dessinateurs dont tu admires particulièrement le travail ?

[SC] De manière générale je suis très inspiré par l'univers de Tim Burton, de Giger... Et je reste un fan inconditionnel des clair-obscur dans la peinture. Rembrandt, Vermeer... Sans oublier le surréaliste Magritte.

[KR] Combien de temps as-tu passé sur chacune des couvs de la Tentation de la pseudo-réciproque ?

[SC] Incapable de te le dire, car clairement, dès que je commence, c'est du non-stop. Il m'est arrivé de bosser 24H d'affilé sur une couv'  sans même m'arrêter.  Je ne regarde pas le temps. Une fois que je commence je ne fais QUE ça. La plus grosse m'a pris une cinquantaine d'heures je pense.... Et vu que je suis un éternel insatisfait, je peux passer des heures ensuite à retoucher des détails que personne à part moi ne voit.

[KR] Quelle est ta couverture préférée et pourquoi ?

[SC] C'est aussi très dur à dire… Je dirais qu'il y en a une que je déteste et une que j'aime. J'aime beaucoup celle où j'ai représenté ma femme avec le violon… Parce qu'elle me rappelle beaucoup de choses. Même si ce n'est pas celle que je préfère d’un point de vue graphique. Visuellement, ma préférée reste celle d’Opération Platypus… Juste pour la couleur des profondeurs de l'océan... qui m'angoisse…

LTPR_T3

LTPR_T6

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[KR] Quelle est la commande la plus barrée que tu as eu à exécuter ? A part LTPR ^^

[SC] Bha la plus barrée vient de toi… Le jour où tu m'as demandé d'illustrer un mammouth rose dans un verre de whisky avec des glaçons qui ne flottaient pas… Ce jour-là, j'ai su qu'on bosserait longtemps ensemble ^^ J'en parle encore aux gens quand j'essaie d'expliquer un peu ce que tu es. A part ça, j'ai souvent eu affaire à des gens normaux ^^

[KR] Un rêve d'illustrateur, ça ressemble à quoi ?

[SC] Ça  ressemble à mes couvs en fait. C'est toujours empreint de tristesse, d'un côté mignon et d'une grosse part d'enfance…

* * * * *

J'ai lancé, il y a quelques mois de cela, un appel afin de trouver un illustrateur pour mon "projet 2016" - un recueil de nouvelles illustrées. J'avais bien sûr proposé à Sam de tenter cette nouvelle aventure, mais il hésitait à l'époque.

Je suis plus que ravie qu'il ait finalement accepté. Le résultat devrait être disponible à la fin de l'année - si je survis à la pression imposée par le fait de bosser avec un gars qui ne travaille que sous pression 😉

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Pourquoi n'y a-t-il pas de book-trailer pour la Tentation de la pseudo-réciproque ?

C'est vrai que c'est cool, un book-trailer. Enfin, quand c'est bien fait.

Ça permet de jouer au petit réalisateur, de voir des images danser au service de son texte, de peaufiner une bande-son qui va coller pile-poil à l’ambiance de son histoire, de faire vivre un peu plus ses personnages. Enfin, quand c’est bien fait.

Ça permet de booster ses ventes. Enfin, quand c’est bien fait.

Oui, parce qu’il y a quand même une contrainte de taille : pour que le book-trailer ne se retourne pas contre vous façon bad-buzz-boomerang, il convient d’éviter la faute de goût.

Les fautes de goût. On peut en effet en commettre un paquet.

La faute originelle consiste sans doute à ne pas utiliser le bon logiciel. Comme, par exemple, Powerpoint. Si Powerpoint appartient à la suite BUREAUTIQUE de Microsoft, c’est pas pour des coings : ça marche pour faire des présentations de business model à un board d’investisseurs, à expliquer pourquoi on demande des crédits supplémentaires pour son projet de voilier supersonique, et… c’est à peu près tout.

D’autant que Powerpoint abrite en son sein une racine du mal véritable : on appelle ça les animations. L’utilisation de cette fonctionnalité donne l’illusion au présentateur de contrôler le cerveau du public en affichant tour à tour textes et images dans un ballet savamment orchestré. Alors qu’en réalité, ça lui refile surtout le mal de mer, au public. En particulier quand les animations sont choisies parmi les plus déconcertantes, comme La Toupie ou Le Fouet, ou encore Le Tourbillon, susceptibles de causer des séquelles irréversibles aux sens de l’équilibre, de la vue et de la bienséance.

Ensuite, fuck les polices qui rassemblent un concentré de FBI. Parce que c’est une Fausse Bonne Idée authentique que de réutiliser dans son book-trailer la police de caractère de Harry Potter – le Film en espérant que ça rameutera l’esprit de JK Rowling sur son œuvre. Non, ce sera juste moche.

Et puis il y a les couleurs. Comme dirait le philosophe Stéphane Plaza, les goûts et les couleurs, hein… N’empêche que du rouge « sang coagulé » associé à du vert « caca de jars », c’est pas le plus heureux des mariages. Et si on n’a pas la compétence d’une Valérie Damidot pour détecter les incompatibilités chromatiques, mieux vaut s’abstenir sous peine de se retrouver soi-même dans la mouise (de jars).

Pour finir, la bande-son. Certes, c’est assez tentant, pour illustrer musicalement son œuvre, de miser sur un morceau de Massive Attack, des Pink Floyd, de Portishead ou de Lorie, dont on est tellement proche, spirituellement. Sauf qu’on n’a pas le droit. Donc, à moins d’avoir un David Guetta parmi ses bonnes connaissances, il va falloir se concocter son propre mix. De deux choses l’une : ou on a le sens du rythme, de l’accord parfait, du moment opportun pour balancer un coup de cymbale. Ou on ne l’a pas. Auquel cas, là aussi, le mieux est de tracer sa route en faisant sienne l’idée, au passage, qu’un book-trailer ne sert à rien.

Parce qu’un mauvais book-trailer peut flinguer la respectabilité d’une œuvre, casser l’image d’un auteur, faire de lui la risée des réseaux sociaux pendant au moins trois jours. Difficile de s’en remettre, par les temps qui courent.

Or, pour ma part, j’avoue :

- ne pas maitriser d’autre logiciel de création vidéo que Powerpoint,

- pouvoir passer un certain temps à regarder des lettres tournoyer et rebondir sur un écran sans éprouver le besoin d’avaler un cachet de Mer Calme,

- que la police Comic Sans MS ne me fait pas pleurer des larmes de sang,

- qu’il m’est arrivé de porter une écharpe rose avec un pull fushia,

- que je ne connais pas David Gueta.

Voilà toutes les excellentes raisons qui font que, et parce que j’ai à coeur de préserver mon image, vous ne verrez jamais de book-trailer de la Tentation de la pseudo-réciproque.

Parce que si vous deviez en voir un, ça ressemblerait à ça:

 

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Il se passera quoi le 25 juin 2016 ?

Eh bien si l’univers existe toujours et que la Terre n’a pas été détruite pour laisser place à une déviation hyperspatiale :

- le soleil se lèvera à 5h48

- des nostalgiques commémoreront le 7ème anniversaire de la mort de Michael-King of Pop-Jackson

- ce sera la St Eléanore (encore un coup du générateur d’improbabilités infinies…)

- je serai au Cultura de la Défense à partir de 14h pour une séance de rencontre / dédicaces tout à fait officielle.

Je ne serai pas seule (heureusement, parce que ça me fiche une trouille bleue de rencontrer des vrais gens. Et une trouille violette de rester assise derrière une pile de mes livres sans rencontrer personne) puisque nous serons quatre : en plus de ma pomme, deux estimables auteurs – Otto Rivers et Alice Adenot-Meyer ainsi que l’organisatrice de cette petite sauterie sans qui rien de tout cela n’aurait été possible (gloire à elle !) – Stéphanie G.

Si vous êtes à Paname ce jour-là et qu’il vous prend l’envie de venir tailler une bavette - ou d’investir dans une intégrale format papier des 7+1+1 tomes de la Tentation de la pseudo-réciproque rendus uniques par l’adjonction d’un gribouillis personnalisé et supposément spirituel qui vous permettra de les revendre à prix d’or sur eBay dans quelques centaines d’années, reprenez votre souffle, et n’hésitez pas !

Bon, si vous ne venez pas, on se fera une belote.

Flyer La Defense_A partir

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Et sinon, il reste de l’espoir ?

dernier_espoirÀ vous de voir…

« Dernier espoir » a remporté le concours de nouvelles organisé par le site Nouvelle Donne sur le thème « Demain, peut-être », dont le premier prix consistait notamment en une édition au format numérique par Mythologica.

La nouvelle est donc disponible à la vente pour 0,99€ sur plusieurs sites :

- Mythologica 

- Youscribe

- Amazon

 

En voici le début.


 

Dernier espoir

— ALLEZ ! Allez, dépêchez-vous ! Courez plus vite, bon sang ! PLUS VITE !

La voix puissante de John-Ramesh ne parvenait pas à couvrir le bruit assourdissant des sirènes hurlantes, mais cela n’avait en réalité que peu d’importance. Tous ceux qui étaient là, massés dans le hangar, savaient parfaitement que leur vie ne tenait qu’à la force qu’ils sauraient mettre dans leurs jambes, à l’occasion d’une course qui s’annonçait comme l’étape décisive d’une fuite désespérée.

Depuis la gueule grande ouverte de la navette, John-R ne pouvait s’empêcher de lancer des encouragements en direction de ces silhouettes qui n’avaient pas encore de visages. Des silhouettes d’hommes, de femmes, de quelques trop rares enfants, de ceux qui avaient réussi à atteindre le point de rendez-vous – il préférait ne pas savoir comment.

Une série de détonations retentit soudain, en provenance de la porte d’entrée de l’immense hangar qui protégeait le pas de tir.

— Merde ! rugit John-R.

Il échangea un bref regard avec Yasmina-Ling et la jeune femme quitta la passerelle d’accès pour aller prendre sa place dans la cabine de pilotage.

Les coups de feu avaient augmenté la panique dans les rangs des fuyards. Ils s’engouffraient sur la passerelle en se bousculant, en trébuchant les uns sur les autres, au mépris de toute efficacité.

— Dix secondes avant la fermeture des portes, grinça John-R entre ses dents, à l’intention du micro invisible glissé dans le col de son uniforme.

Avec une vigueur renouvelée, il empoigna des bras, des épaules, des nuques, n’importe quel membre qui passait à sa portée, pour donner à son propriétaire épuisé une dernière impulsion vers sa seule chance de salut.

Au niveau de l’entrée du hangar, des hurlements avaient succédé aux coups de feu.

Ils sont trop nombreux, songea John-R dans un accès de désespoir, trop nombreux, et c’est pourtant loin d’être assez…

Avec un grincement sourd, la passerelle commença à se relever. Et John-Ramesh baissa les yeux pour ne pas voir la terreur dans le regard de ceux qui avaient compris qu’ils ne feraient pas partie du voyage.

Je suis désolé.

(à suivre...)

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Est-ce que tu recommandes le lavage à froid uniquement ?

lavageEn ce qui concerne votre linge, je me garderais bien de vous donner le moindre conseil – je suis une spécialiste des changements de couleurs inadéquats et des rétrécissements inopportuns – mais c’est en revanche sans réserve que je vous recommande le roman d’Aurore Py, publié aux Éditions de l’Aube : « Lavage à froid uniquement ».

Le linge dont il est question est celui qui se lave en famille, mais au moment et dans des circonstances où l’on s’y attend le moins.

Julie est mère au foyer. Elle a un mari aimant mais absent, un frère qui souffre de bipolarité, une belle-sœur italienne, une nounou gironde, et il faut reconnaître que c’est compliqué. Surtout lorsqu’elle découvre le cadavre d’un inconnu fourré dans la poussette des jumeaux rangée dans le cagibi sur son palier.

L’intrigue intrigue, certes, mais l’ouvrage vaut avant tout pour la façon pleine d’humour dont Julie raconte sa plongée dans les non-dits et les faux-semblants qui émaillent une vie a priori ordinaire. Humour auquel se mêle une nécessaire gravité, parce que la drôlerie ne jaillit pas des situations mais du style. Cet habile mariage permet d’aborder la question tout à fait sérieuse de notre capacité à « gérer » famille, travail, aspirations profondes, à une époque où l’on attend de tout un chacun qu’il endosse les costumes de superman et de wonderwoman. Les mensonges qui en résultent créent inévitablement des failles qu’il faut ensuite venir combler.

Avec « Lavage à froid uniquement », j’ai découvert un livre non-étiquetable (youpi !) servi par un style impeccable. N’hésitez pas à vous y plonger.

Site de l'éditeur: http://www.editionsdelaube.fr/

Format numérique: 11,99€

Format papier: 18,50€

Autres critiques:

La bibliothèque de Jake

La maison des bouquins

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C’est quoi, la "Plastique des sentiments" ?

plastique_sentiments

Déjà, c’est une jolie expression. Personnellement, elle m’évoque des boîtes tupperware multicolores dans lesquelles se seraient glissés l’amour, la jalousie, la tristesse, la nostalgie, et qu’on arriverait à déformer en appuyant dessus, là où ça fait du bien, là où ça fait mal.

En l’occurrence, c’est aussi le titre d’un recueil de nouvelles assez conséquent qui a jailli sous la plume inspirée de Claire Dumas.

Plume inspirée. Expression bateau qu’il va me falloir justifier, vous n’allez pas me croire sur parole, non plus !

Alors cette plume inspirée se balade au grès de 23 nouvelles auxquelles elle instille son empreinte si particulière, qui métamorphose des noms banals en adjectifs parure, qui ôte ça et là un article qu’on aurait pensé nécessaire et dont l’absence, pourtant, donne aux choses une nouvelle couleur. Ne cherchez pas de trame, de chute ou de morale dans ces 23 éclats de vie qui dégagent tous un parfum entêtant de mélancolie. Ce recueil ne se dévore pas, il se goûte, brin d’histoire après brin d’histoire, comme ces vieux vins un rien râpeux dont l’amertume a toujours quelque chose de réconfortant. En boire trop d’un coup donnerait la gueule de bois.

Parmi les 23 nouvelles, deux m’ont particulièrement marquée : Virages et Un pan de jupe dans le brouillard. Peut-être parce qu’elles contiennent un peu plus que les autres une histoire à laquelle la mémoire peut se raccrocher ; plus de substance qu’une musique délicate mais fuyante, qui laisse moins qu’une empreinte une fois le dernier accord plaqué.

J’ai trouvé dans la Plastique des sentiments une respiration bienvenue, moi qui préfère pourtant à la « blanche » les intrigues policières ou les univers imaginaires, leur bruit et leur fureur. C’était sans doute le bon moment pour que j'ouvre ce flacon oublié sur une étagère.

Je vous laisse, avec la première nouvelle du recueil que Claire a bien voulu me confier, juger si le moment de goûter sa prose est opportun pour vous.

 

Recueil disponible sur Amazon pour 0,99€.

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Ami(e) illustrateur(trice), tu aimerais bénéficier de l’opportunité exceptionnelle de faire connaître ton boulot sans toucher un rond ?

J’ai quelque chose pour toi : l’illustration d’un recueil de dix nouvelles (écrites par moi-même), couverture comprise, mise en page qui claque à réaliser, et qui paraîtrait début décembre 2016 sur la plateforme CreateSpace d’impression à la demande d’Amazon.

Bon, l’annonce comme quoi le job ne serait pas rémunéré, c’était juste pour attirer ton attention (les temps changent, hein…).

En réalité, je te propose de récupérer 80% des bénéfices réalisés sur chaque vente.

Un exemple : si le recueil est mis en vente à 20€ et que cela permet de dégager 5€ de bénéfice une fois l’impression et l’expédition payées au prestataire, tu gagnes 4€ et moi 1€.

Je prends à ma charge les frais annexes, comme l’impression des exemplaires de test ou le dépôt légal, et je m’occupe de l’administratif ainsi que de toute la procédure de publication.

Que les choses soient claires : je ne suis pas éditeur (que le Grand Patachoum Vert m’en préserve !). Ce n’est pas un contrat client-fournisseur que je propose mais une collaboration, dans le but de créer une œuvre commune – un objet-livre joliment illustré – que les outils de l’Internet permettront de diffuser.

Que les choses soient claires (bis) : cela fait 9 ans que je pratique l’édition indépendante et je connais suffisamment ses chiffres pour ne pas m’encombrer de fausses promesses : je suis à peu près certaine qu’on en vendra 50, 100 me semble atteignable, 200 serait top, au-delà, nous aurons été touchés par la grâce et on pourra parler de l’avènement du Grand Mouchoir Blanc.

Pour préciser le projet, j’ai préparé une FAQ où j’adresse les questions auxquelles j’ai pensé – il va de soi que si tu en as d’autres, tu peux me les envoyer via mon formulaire de contact, j’y répondrai avec plaisir !

Elles parlent de quoi, les nouvelles à illustrer ?

Sur les 10 nouvelles, 6 seront inédites, les 4 autres ayant déjà été publiées au format numérique dans mon vide-grenier ou sur des forums. Bien qu’il existe un fil directeur qui sera dévoilé dans le titre du recueil, les genres et les styles seront variés, puisqu’on y traitera aussi bien de science-fiction post-apocalyptique que de… fanfiction des One Direction. Et les lecteurs de la Tentation de la pseudo-réciproque y trouveront également, sous forme de nouvelle indépendante, un tout dernier chapitre inédit de la saga 😉

Quel style d’illustration veux-tu pour ce recueil ?

Peut-être le tien ! :) Je n’ai aucune idée préconçue sur le sujet. Si tu as un blog, des exemples de ce que tu fais, j’adorerais y jeter un œil.

À qui appartiendront les illustrations ?

Elles resteront la propriété de l’illustrateur, qui aura le droit d’en faire ce qu’il voudra. Je m’engage à ne pas les utiliser ailleurs que dans le recueil et éventuellement, sous forme d’extraits, pour faire la promo de ce dernier.

À quelle date est prévue la parution, déjà ?

Je vise le 1er décembre 2016. Cela nous laisse quelques mois pour peaufiner tout ça, sachant que de mon côté, les nouvelles sont déjà écrites.

Comment souhaites-tu travailler ? Qui décidera du contenu des illustrations ?

À partir du moment où l’illustrateur sera choisi parce que son style m’aura plu, il aura carte blanche pour travailler à sa façon. On pourra passer des heures à discuter de la position du troisième doigt de Louis Tomlinson sur sa gratte ou alors, il me présentera ses dessins une fois terminés.

Quand est-ce que je serai payé(e) ?

Tous les 3 mois, je ferai un bilan des ventes à partir de l’outil de suivi de CreateSpace et j’enverrai un chèque avec le montant qui va bien. Le prix exact du livre n’est pas encore défini, il devrait se situer entre 15 et 20 €. Il dépendra des simulations que je pourrai effectuer avec un premier jet, et de si les illustrations seront en couleur ou en noir et blanc. Dans l’idée, j’aimerais que l’illustrateur touche autour de 4€ par exemplaire vendu. On pourra aussi se mettre d’accord sur une durée d’exploitation dans le temps : 3 ans, 5 ans, 10 ans, ad vitam aeternam… Mais clairement, je n’envisage pas ce projet comme une façon de financer une retraite dorée aux Seychelles pour qui que ce soit ^^’’

Je suis potentiellement intéressé(e), c’est quoi la suite ?

Voici le lien vers mon formulaire de contact via lequel tu peux me faire part de ton intérêt. Je commencerai par donner la liste des quatre nouvelles présentes dans mon vide-grenier et que je compte inclure dans le recueil, afin que tu puisses les parcourir tranquillement et voir si le style, le ton, les histoires, te plaisent. Si tu souhaites aller plus loin, je t’enverrai l’ensemble des nouvelles. Et si nous sommes mutuellement inspirés, on mettra le projet en route.

Pourquoi fais-tu ça ?

Parce que j’en ai envie et que je veux prouver que l’on peut.

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Sais-tu à quoi ressemblent les personnages de LTPR ?

Grâce à Monsieur Boulet et à son fabuleux Bouletmaton : OUI !

En voici d'ailleurs quelques-uns, avatarisés dans leur ordre d'apparition dans la saga :

Peter_Agor

Niclaus_ZarkowskyJaffadin_Ibn_Effiz

Vladko_Habouarevitch

Melanie_Auffray

Maxim_Hilaire

Montparnasse_Bienvenue

Eleanore_Marolex2

Zita_Souhaf_Bouha_Hinkou

(Oui, je sais, j'ai assez insisté là-dessus, Zita est censée avoir des cheveux blancs mais ils ne sont accessible qu'en mode Konami sur le Boulematon et ça ne march

e pas chez moi :-/)

Lieutenant_Pommier

Alex_Hilaire

Alphonse_Danletta

JC_de_la_Bâle

Alix_Lebicorne

Nicolas_Maillard

Cat_Carr

Patricia_Tibiza

Godefroy_De_Kanard

Scott_Brittling

Eliane_Agor

Youri_DemevoarMike_Robb

Antoine_Defont

 

Bon, maintenant que j'ai fait le plus gros du boulot, reste plus à Monsieur Boulet qu'à bosser sur l'adaptation des 7+1+1 tomes de la Tentation de la pseudo-réciproque en BD :pAvatar_KR2

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