Vendredi 15 janvier 2016.
Ceci est une fiction.
Et ce serait bien que ça reste comme ça.
Vendredi 15 janvier 2016.
Ceci est une fiction.
Et ce serait bien que ça reste comme ça.
Ça dépend, je suis très sélective sur la choucroute* ; du coup, ça me ferait super suer de recevoir dix fois par jour des invitations à goûter les choucroutes élaborées par des cuisiniers auto-proclamés best choucroutier of the world.
Un peu comme ça fait suer Sophie Adriansen de recevoir des mails non sollicités de la part d’auteurs auto-édités qui lui demandent avec plus ou moins d’élégance de plonger une cuillère dans leur bol de prose, avec dans l’idée qu’elle en parle sur son blog – de préférence, uniquement si elle a trouvé ça bon. L’exemple qu’elle donne dans son article illustre douloureusement les fautes d’inspiration que peuvent commettre les impétrants – non, évoquer des attentats, des tragédies ou la mémoire des morts pour fourrer ses élucubrations sous le nez de quelqu’un qui n’a rien demandé, ce n’est pas un bon plan. En tant qu’auto-éditée, je condamne fermement cette pratique. Pas d’amalgame, s’il vous plaît.
Un ami, qui m’a avoué être amateur de combats de femmes dans la boue, m’a donc posé là cet article afin de savoir comment je réagirais.
Examinons ensemble le panel des réactions qui s’offrent à l’auteur auto-éditée que je suis.
Raté. Vous ne seriez pas en train de lire ces lignes, sinon.
Hmm, non, je suis plutôt du genre curieuse, et je ne me priverai pas d’une lecture potentielle pour si peu.
Le statut d’auteur maudit est assez confortable pour l’ego, il permet de faire ce que l’on veut sans se poser de questions. Or, je me pose trop de questions pour me satisfaire de cet état.
C’est peut-être vrai, mais je ne vois pas où est le problème. Et puis pour un auteur, il y a un monde entre voir un de ses articles atteindre des sommets de popularité et faire que les nouveaux visiteurs se penchent sur sa production littéraire – j’en sais quelque chose.
Je suis tentée, mais… non.
Exactement. Nous y sommes. C’est tout à fait son droit. Surtout si elle a eu affaire à des malotrus insistants aux chevilles grosses comme des melons. On voit tout de suite le rapport avec la choucroute, pas besoin de se mettre des tatanes en se balançant des poignées de boue : nous sommes d'accord (désolée, Nico :p).
Et s’il y a parmi vous des autoédités que l’article de Sophie a chafouinés, ou des pas-encore-autoédités qui hésiteraient, pour le coup, à rejoindre la joyeuse et foutraque cohorte de fêlés du bocal sans contrat d’édition, je vous invite à aller jeter un coup d’œil par ici pour trouver une bonne dose de bienveillance envers notre mode de diffusion.
Je compte sur vous pour ne solliciter ces bloggeurs qu’avec respect et humilité, sans insister s’ils répondent « non » ou s’ils ne répondent pas, et en aucun cas avant que votre texte n’ait été relu 12 fois par au moins un prof de français, un prof de maths (la logique, tout ça), un académicien et Bernard Pivot. Il n’existe pas d’autre moyen pour, non pas redorer le blason de l’autoédition, dépourvu de sens tellement chaque pratique est personnelle et indépendante, mais pour offrir à votre œuvre le destin unique auquel elle a droit.
*Végétarienne, la choucroute, hein...
C'est pour maintenant.
Les 8 tomes de la Tentation sont désormais disponibles sur Kobo au format ePub dans deux intégrales de 4 tomes.
Chaque intégrale est au prix de 7,99€.
Je vais vous épargner de savants calculs: il vous en coûtera désormais 15,98 € pour posséder les 8 tomes officiels de la saga, au lieu de 20,93€.
Le tome I est toujours gratuit sur Kobo (ePub), Amazon (mobi) et Lulu (pdf) pour ceux qui veulent commencer petit.
Le tome 7,5 reste un tome à part à acquérir séparément dans ce nouveau découpage.
Bonne lecture !
Nous sommes le samedi 2 janvier 2016, il est autour de midi, cela fait pas loin de 9 ans que je vends ma prose sur le web en autoédition, et en termes de chiffres, ça donne ça :
(Vous noterez que j'ai enlevé le tome I des statistiques puisqu'il est désormais disponible sur toutes les plateformes gratuitement - environ 500 exemplaires ont été téléchargés globalement cette année.)
On peut le voir sous forme de graphique, aussi :
Avec la répartition suivante entre les différents formats :
Et en termes d'évolution, ça donne ça :
Pour la première fois depuis 8 ans, en 2015, je n'ai pas publié de nouveau livre, mon activité littéraire "visible" se limitant à la parution de quelques nouvelles disponibles dans mon vide-grenier. Malgré cela, les ventes de LTPR se sont poursuivies, marquées par quelques tendances:
- l'effondrement du format papier, que ce soit chez Lulu ou Amazon CreateSpace
- la quasi-disparition du format pdf
- une domination toujours marquée du format mobi d'Amazon
- néanmoins, une montée en puissance de l'ePub grâce à la publication chez Kobo.
J'en profite pour saluer l'implication de l'équipe Kobo (Camille Mofidi et Laurie Baum) capable d'offrir un suivi personnalisé aux auteurs indés, avec quelques bons conseils qui font immédiatement la différence. On devrait en reparler rapidement cette année ;).
Ceci clôt cette communication somme toute très analytique.
À très bientôt pour des infos plus littéraires!
Une chose est sûre : vous n’y trouverez pas un condensé de trucs et astuces pour aller chatouiller le Goncourt ; pas non plus de recettes secrètes pour gravir sans souffrance ni piolet le Mont Édition ; et encore moins les clés pour sortir vivant d’une immersion en milieu hostile façon jungle amazonienne ou désert du Kalahari.
Mais ce livre parle bien d’écriture et de survie. De ce que peut signifier aujourd’hui de vivre de l’écriture. De tâcher d’en survivre.
Roman semi-épistolaire – à la manière de Rilke et de ses Lettres à un jeune poète, Martin Page ne nous donne à lire que ses réponses à Daria, figure invisible mais néanmoins très présente de « l’auteur-wannabe » – ce Manuel ne deviendra un manuel que pour ceux qui choisissent a posteriori de l’utiliser comme tel. D’appliquer les conseils qui y sont distillés au gré des interrogations que l’on devine chez Daria et que Martin alimente de son expérience.
Pour ma part, j’y ai vu davantage le témoignage extrêmement touchant d’un homme de principes et de cœur qui, ayant découvert un trésor, et parce qu’il est généreux, a choisi de le partager avec tout le monde.
Ce trésor, c’est le bonheur invraisemblable qui peut naître de la pratique d’un art, en particulier de l’écriture. L’écriture qui libère, soulage, apaise et au final, rend meilleur.
Ce bonheur-là se construit aussi malgré les difficultés inhérentes au flou très peu artistique qui règne autour du métier d’écrivain. (Pour cette fois, je ne mettrai pas de guillemets, Martin ne me le pardonnerait pas 😉 ). Au-delà du statut, il s’agit bien de gagner sa croute sans perdre la flamme. De trouver le fragile point d’équilibre où la part d’incertain autorise tout de même le lâcher-prise nécessaire à la création.
Il est réconfortant de savoir que ce point existe et que Martin Page l’a atteint.
Je me suis très vite mise à la place du « vous » puis du « tu » qu’est Daria pour Martin, en raison sûrement de l’universalité des questions et des doutes auxquels il répond, mais aussi parce que certains passages résonnent particulièrement avec ma propre expérience. Je vais assumer l’adage qui prétend qu’une critique parle au moins autant de son objet que de son auteur et me permettre d’en citer quelques-uns :
« Méfie-toi cependant : je connais quelques personnes piégées par de brillantes études et aujourd’hui enfermées dans un métier rémunérateur et qui ne leur laisse aucune liberté. Elles sont habituées à un certain confort, elles ont des crédits, une prison dorée s’est refermée sur leur désir. La vraie richesse, c’est le temps. »
Je visualise très bien les barreaux de cette prison particulière, que je m’efforce, depuis que j’écris, de maintenir suffisamment écartés pour pouvoir esquisser de temps en temps quelques pas à l’extérieur. Un effort constant puisqu’ils finissent toujours par revenir à leur place…
« Davantage qu’une politesse du désespoir, l’humour est une contre-attaque, un moyen subversif de lutter contre le statu quo et contre la mort. C’est une manière d’avoir et de donner du plaisir. »
Mais tellement.
« Le taylorisme touche aussi les artistes et les professions intellectuelles. […] Les polymathes devraient être l’archétype des êtres civilisés. C’est une belle attitude face à la vie, à l’art, à la science. On n’atteindra pas l’excellence dans tous les domaines mais peu importe. Un artiste est omnivore. »
Le plaisir de s’abreuver à plusieurs sources et d’effectuer ses propres synthèses, ses propres mélanges, en dynamitant les recettes toutes faites… Souvent, la sérendipité se provoque, et l’histoire nous dit que c’est de là que naissent les plus grandes idées.
« Connexion et déconnexion sont des arts de vivre. Je viens de lire un article qui parle de ces dirigeants de sociétés technologiques qui envoient leurs enfants dans des écoles sans écran : ils écrivent à la main, dessinent, bricolent, font du tricot, jouent de la musique. La déconnexion sera bientôt un privilège des classes privilégiées, et la connexion permanente une addiction du peuple. »
Petit clin d’œil à ceux qui ont eu l’occasion de visiter le No Black Mirror Inn dans le Battement d’ailes de la chauve-souris 😉
Pour terminer, une remarque amusante : parmi tous les livres que cite Martin Page dans son Manuel, comme référence ou pour en recommander la lecture à Daria, je crois bien n’en avoir lu aucun. Nous ne sommes donc pas les héritiers d’une même culture. Ce qui ne nous empêche en rien de partager les mêmes valeurs.
Manuel d'écriture et de survie, Martin Page.
Editions Points pour la version poche.
196 pages - 6,50€
Cette année, au mois de septembre, j’ai accompagné mon fils pour sa rentrée des classes en Grande Section de maternelle. Alors que je lui enlevais son blouson, je me suis retrouvée en face de la maman de son petit voisin de porte-manteau. Elle m’a souri, du sourire un peu timide du nouvel arrivant qui ne connait personne et n’ose pas encore aller jusqu’à dire bonjour.
J’ai baissé la tête et je l’ai ignorée.
Cette maman portait un foulard. Pas une burqa ou un tchador, sinon, évidemment, je n’aurais pas vu son sourire. Un simple foulard qui encadrait son visage basané.
Donc, mon premier réflexe a été de m’éloigner d’elle ; surtout, qu’on ne nous associe pas, que je ne me retrouve pas, aux yeux de tous les autres parents, reliée par un quelconque signe de connivence à une femme voilée.
En retournant vers ma voiture, je me suis bien entendu engueulée vertement pour ça. Et j’ai pris conscience de la facilité avec laquelle des idées pourtant contraire à mes convictions profondes étaient parvenues à influer insidieusement sur mon comportement et mes instincts. Des idées nauséabondes, qui à force de suinter de l’air du temps, finissent par pénétrer les pores de votre cerveau et altérer votre jugement.
Ceci est une photo de ma main.
Sa couleur est due à la présence d’une certaine quantité de mélanine dans ma peau.
S’il devait arriver que cette main vous cause un quelconque préjudice, malgré mes efforts constants pour éviter de commettre tout acte susceptible de nuire à mon prochain, tenez-moi pour seule responsable de votre désagrément et n’étendez pas votre ressentiment à tous ceux qui n’auraient pas d’autre tort que de partager avec moi une même quantité de mélanine dans leur peau.
Ceci est une photo de la main de mon fils.
Je lui expliquerai un jour que Dieu, s’il existe, est par définition tout-puissant. Et qu’il serait blasphématoire de le juger incapable de s’occuper lui-même de punir de la façon adéquate les mécréants dans l’au-delà. J’irai peut-être un jour rôtir en Enfer, ou me réincarnerai en éponge, ou traverserai le Styx vers le Royaume du Tartare sur la barque de Charon pour ne pas avoir respecté d’autres lois que celles de la République. Tant pis pour moi. Je suis prête à payer dans cet hypothétique au-delà le fait d’avoir profité de la certitude des bonheurs de la vie.
Ma foi en l’humain est inébranlable.
Je suis convaincue que l’immense majorité d’entre nous n’aspire qu’à vivre en paix avec ses voisins. Que notre capacité à éprouver de l’empathie, à se mettre à la place d’autrui, permettra in fine de résoudre tous les conflits. Que des déséquilibrés manipulés par d’obscures inconsciences ne suffiront pas, par leurs crimes odieux, à mettre la peur au cœur de nos existences et à changer durablement nos modes de vie.
Je suis convaincue, enfin, qu’il reste à notre espèce de grandes et belles choses à accomplir.
Si j’ai tort… Nous avons les moyens de notre fin.
À nous, tous ensemble, de faire le nécessaire pour ne pas mériter notre extinction.
United colors of Famille Ravera
Ca fait:
Non, plutôt ça:
Hmm, pas tout à fait, essayons avec ça:
Oui, c'est presque ça. Dernière tentative:
Bref, c'est cool.
Ah, vous voulez en savoir plus ? Ca se passe ici.
Et plus d'infos quand la nouvelle sera disponible au sein des éditions Mythologica.
*Retourne se passer la tête sous l'eau froide.
Les deux, mon Capitaine.
Le format propriétaire mais néanmoins dominant d'Amazon qui alimente ses Kindle via un site connu de tous ET le format standard ePub utilisé par Kobo qui gagne en renommée chez les spécialistes, ces derniers étant, quoi qu'on en dise, de plus en plus nombreux.
Je doutais des capacités de Kobo à faire aussi bien qu'Amazon en termes "d'accès marché" pour les autoédités. Jusqu'à ce mois d'octobre.
Donc à bas l'exclusivité, vive la complémentarité !
Oui, je sais, j’ai un peu d’avance, puisque le Ray’s Day, c’est samedi prochain. Mais ce rendez-vous un peu spécial est une occasion d’expérimenter, et comme mon projet a besoin de se dérouler sur plusieurs jours, je me permets de prendre les devants.
Le support de cette expérience est le site de publication en ligne Wattpad. Il amuse la galerie depuis quelques temps en raison des fanfics que l’on peut y lire. Elles ont le double pouvoir d’émoustiller les ados onedirectioner et vampire lovers tout en déclenchant des attaques cardiaques chez tous ceux qui ont fait du Bescherelle leur livre de chevet.
À mon avis, il est aussi idiot de se moquer de Wattpad que de se moquer d’Internet – on n’y trouve que ce que l’on y cherche, et pour beaucoup, il s’agit de l’occasion de ricaner.
Je viens donc y ajouter ma propre dose d’objet littéraire qui ne cherche pas à être identifié, parce que j’y vois avant tout un formidable espace de liberté.
Résultat
Pendant 7 jours, tous les matins, entre 8h et 8h30, je publierai sur la plateforme un nouveau chapitre de La réciproque de la pseudo-tentation, récit horrifique qui a pour objectif… de vous faire ricaner.
Il paraît que le Ray’s Day 2015 est placé sous le signe de la parodie : ça tombe bien
En ce J-7, exceptionnellement, ce sont les deux premiers chapitres qui ont été mis en ligne.
Le 22 août, le chapitre final sera publiée sur Wattapd et l’ensemble du texte sera disponible dans mon vide-grenier en pdf, ePub et Mobi – toujours sous licence « Vous en faites ce que vous voulez™ ».
Souhaitez-moi la bienvenue dans le monde du pulp. Sachant que tout ce dont j’en ai retenu, c’est qu’il devait y avoir du poulpe.
Cliquez sur la Bête Abjecte pour abandonner toute espérance
Comme sur pas mal de questions liées aux stratégies commerciales, les avis divergent sur la question.
Pour les tenants du « non », la gratuité dévalorise, noie dans la masse, grave dans la tête du lecteur que les œuvres de l’esprit, tant qu’elles ne sont pas imprimées sur un support qui leur est propre, n’ont pas la valeur tangible et monnayable d’un mur en parpaing. D’autant, ajoutent certains, qu’avoir été téléchargé en tant que « gratuit » n’est en rien une garantie qu’on sera lu puis téléchargé en « payant », tant l’offre est vaste – et le secret du dépilement de la PAL un mystère y compris souvent pour celui qui empile.
Pour les tenants du « oui », l’important est la possibilité accrue d’être lu, partagé, critiqué, commenté, ce qui permet finalement à une œuvre d’exister. Et d’un point de vue purement commercial, de miser sur la fraction du lectorat qui sera prête à débourser quelques euros pour lire autre chose d’un auteur qui aura su lui plaire.
Pour ma part, je dirais : « Ça dépend. »
Je ne pense pas que la gratuité dévalorise, il s’agit d’un mode de diffusion qui peut très bien correspondre à des œuvres chargées en valeurs émotionnelles, capables de faire rire, pleurer, réfléchir, indépendamment du prix inscrit sur leur étiquette. Heureusement qu’il reste de belles choses gratuites – même s’il y en a de moins en moins et que la préservation de leur statut est un combat.
Cependant, l’utilisation de la gratuité comme outil marketing est loin d’être une garantie de succès systématique si l’on s’intéresse à l’aspect commercial des choses.
Les tenants du « non » n’ont pas tort : téléchargement ne rime pas nécessairement avec consommation, et l’offre est devenue tellement conséquente qu’il ne suffit pas d’avoir aimé un livre d’un auteur pour se précipiter sur le suivant, tant les sollicitations sont nombreuses.
D’après mon expérience, le procédé du " livre numérique gratuit " fonctionne surtout avec… le premier tome d’une série. Quand on a réussi à éveiller chez le lecteur la fameuse « envie de connaître la suite ».
Petit retour d’expérience
Le tome I de la Tentation de la pseudo-réciproque a toujours été gratuit « au format numérique de votre choix ». Mais il n’a pas toujours été gratuit de la même façon.
Gratuit contre une adresse mail
À une époque, le site lulu.com que j’utilisais pour commercialiser mes livres ne tenait pas le compte des téléchargements gratuits. Je trouvais ça un peu frustrant, alors j’ai choisi de n’envoyer mon tome I que sur demande. Le côté sympa de la procédure est qu’elle crée un lien entre le lecteur potentiel et l’auteur : le premier message de contact a très souvent donné lieu à des échanges, qui ont pour certains évolué en véritables amitiés 2.0.
Mais cette perte d’anonymat ne convient pas à tous les lecteurs, ce qui est très compréhensible. D’où la mise en œuvre d’une deuxième forme de gratuité :
Gratuit sur les librairies numériques en ligne
Je m’étais fixé comme critère qu’après un mois complet sans demande de tome I via mon formulaire de contact, je franchirais une étape supplémentaire en rendant le livre gratuit sur lulu, Kobo et Amazon. C’est arrivé au mois d’avril cette année, et cette période a coïncidé avec une proposition de Kobo d’offrir le tome I de la Tentation avec l’achat d’une liseuse. La procédure a été un peu compliquée sur Amazon, puisque la seule façon d’y rendre un livre gratuit (lorsqu’il n’est pas inscrit au programme exclusif KDP Select) est de le « dénoncer » comme gratuit sur d’autres plateformes concurrentes…
C’est pourtant bien chez Amazon que j’ai obtenu les meilleurs résultats en termes de conversion « téléchargement du tome I » en « achat du tome II ».
Un autre avantage de cette approche est la possibilité de bénéficier d’une visibilité accrue si l’on intègre un des fameux « tops », les moteurs de recommandation prenant alors en charge une partie du travail promotionnel. Je n’en ai pas bénéficié mais pour une œuvre plus « neuve » davantage susceptible de franchir les seuils, ça aurait pu être le cas.
Gratuit sur son site web
Cette solution n’est pas réservée qu’à ceux qui sont allergiques aux plateformes commerciales, mais aussi à ceux qui veulent pouvoir se faire une idée de la chose sans la cautionner de quelque façon que ce soit.
Mise en place il y a quelques semaines après une sollicitation sur Twitter, cette dernière approche a généré un nombre de téléchargements conséquent, puisqu’il dépasse le nombre de downloads sur l’ensemble des autres plateformes. Sont-ils le fait de robots, de téléchargeurs compulsifs, de lecteurs en mal de gratuit, de lecteurs curieux ?
Peu importe. Cette phase marque de mon côté la fin de mes démarches marketing actives concernant la saga de la Tentation de la pseudo-réciproque.
Son avenir dépendra encore moins de moi.
Et je vais pouvoir, dorénavant, consacrer ce qui me reste de temps de cerveau disponible, à ça :